La Nuit des rois




 
Réalisateur :
  Philippe LACOTE
Acteurs :
  Bakary Koné, Steve Tientcheu, Digbeu Jean Cyrille, ...
     
Genre :
  Drame, Fantastique
Durée :
  1 h 33
Date de sortie :
  08/09/2021
Titre original :
  La Nuit des rois
   
Note "critique" :
  1,50
 Classement 2021
  86 / 93

Résumé :
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xx
.O.
Dans la MACA d’Abidjan, l’une des prisons les plus surpeuplées d’Afrique de l’Ouest. Vieillissant et malade, Barbe Noire est un caïd de plus en plus contesté. Pour conserver son pouvoir, il renoue avec le rituel de “Roman”, qui consiste à obliger un prisonnier à raconter des histoires durant toute une nuit.
.O.

Xavier
@

.O.
12/09/2021
À la fois intrigué par le résumé et intéressé par un cinéma qui ne m'est pas familier, j'étais assez confiant au moment de rentrer dans la salle pour découvrir cette "nuit des rois". Je n'ai pas mis longtemps à déchanter entre un scénario gruyère, des acteurs pas toujours à l'aise et une caméra qui semble aussi désorientée que le gamin qui découvre cet univers improbable.

La MACA a ses règles ? Cela se comprend difficilement pour qui n'est pas familier de l'endroit. Le rôle des gardiens, la structure interne montée par les détenus, les tentatives de renversement du "Roi" et le mélange entre croyance, réalité et mythe n'aident pas à s'y retrouver. Je ne connais pas l'histoire de la Côte d'Ivoire et si la tradition oral de certains pays d'Afrique est reconnue, je ne peux pas dire que ce griot des temps moderne m'ait emporté dans son "roman".

J'ai donc suivi d'un oeil de plus en plus fermé les moments de pure mythologie (avec évocation de Dragon Ball Z !), ceux qui font référence à un criminel visiblement connus de tous et ceux qui naviguent entre ces deux mondes. L'illustration de certains passages par des détenus au sens artistique développé donne quelques jolis moments qui sont noyés dans un récit qui m'a laissé complètement sur le bord de la route.

À mi-chemin entre la transe, la rêverie et la réalité je n'ai pas trouvé d'unité au récit et n'ai pas réussi à faire de ces touches impressionnistes un tableau qui aurait du sens. Le réveil a donc été brutal à la fin du film et je me suis vraiment demandé ce que j'étais censé comprendre ce méli-mélo bien hermétique pour moi. Je dois être trop cartésien pour ce genre de film et ça m'embête car j'avais vraiment envie de l'aimer et il n'y a vraiment pas eu grand-chose pour m'embarquer. Grumpf !
.O.


Première :
¤ ¤
.O.
La mise en scène d’une puissance foudroyante et le scénario formidablement structuré, provoquent le vertige. Ici la tragédie classique rencontre le fantastique, le récit biblique, le documentaire
.O.


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